Grande, la Grèce
D’abord, ça ressemble à quoi en vrai, la Grèce ? Crise, Grexit, réfugiés : à travers l’actualité le pays fait triste figure.
Sur place on découvre un immense archipel montagneux, très sauvage, extrêmement beau ; plus beau aussi beau que la Corse.
Avec autant de matières premières artisanales et industrielles que poisson (les fonds foisonnent), olive, miel, féta, ruines de toutes les époques (même les plus récentes), soleil, marbre, minerais, hydrocarbures…
Et des patates dans un Hilux !
Et il y a les Grecs croisés en chemin. Malgré un horizon politico-économique atrophié, ils subsistent généralement grâce au tissu familial, véritable pilier colonne de la société grecque. Tous sont des gens abordables, sympas, prêts à conseiller ou rendre service. Et tolérants au point que chacun fait à peu près ce qu’il veut dans un calme olympien. Vous avez dit philosophes ?
Quelle vision pour ce pays au potentiel énorme qui pourrait tout miser sur le bio et la préservation d’un environnement richissime et par endroits quasi vierge ? L’envers du décor laisse songeur. Voici par exemple deux angles du même coucher de soleil.
Mais tant qu’il y aura l’Amour !
La Grèce est une super destination où, sans parler un traître mot de grec, on circule avec le sourire et :
- yassou, yassas, yassi, ou tout simplement ya : autant de variations de « salut » ;
- kalimèra et kalispèra : bonjour et bonsoir ;
- kalo, kala ou kali pour « bien » (quali-té) ;
- daxi pour « d’accord » ; né pour « oui » ;
- parakalo pour « s’il vous plaît » et « je vous en prie » ;
- ephkaristo pour « merci » (eucharistie) ;
- auréa pour « beau » ; « poly-auréa » pour « très beau ».
- et, ce que les locaux disent le plus, mais alors LE mot : « éla », « viens » !
Ajoutons que « non » se dit « ohi », mais ici personne ne le dit jamais, absolument personne ! Enfin et heureusement, quelques mots de français et d’anglais to be more specific.
Retrouvez, en quelques chapitres, un condensé de trois semaines de salade grecque parfaitement maîtrisée par Armelle, assorties d’un peu de poisson ramené par Guillaume.
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